Il s’agit d’un guide de la peinture à l’huile pour débutants, dans lequel nous présentons les éléments essentiels, comme les bonnes peintures, les pinceaux et les toiles, ainsi que quelques accessoires utiles pour vous aider à commencer votre passionnant voyage de peintre à l’huile. Si vous êtes curieux de découvrir la peinture à l’huile et que vous voulez savoir de quoi vous avez besoin pour débuter, ce guide est fait pour vous.
Peinture à l’huile pour débutants
Peinture à l’huile
La peinture à l’huile prête à l’emploi contient deux ingrédients principaux : le pigment et une huile siccative. Elle est généralement conditionnée dans un tube métallique. La contenance standard est de 37 ml ou 40 ml, bien que certaines marques proposent aussi des tubes de 60 ml, et que les plus grands formats tournent autour de 200 ml. Au-delà de 200 ml, la peinture est le plus souvent conditionnée en cartouche, qui nécessite l’utilisation d’un pistolet applicateur pour cartouches afin d’extraire la peinture.
Pour les débutants, un set de peintures à l’huile est un excellent investissement, car il permet d’acquérir rapidement et facilement une sélection de couleurs variées à explorer. Comme vous pouvez le voir dans notre série sur le mélange des couleurs, une palette limitée de quatre ou cinq couleurs offre en réalité la possibilité d’obtenir une vaste gamme de teintes si l’on s’entraîne à les mélanger en différentes proportions. Cela peut donner de meilleurs résultats que le fait de travailler avec des centaines de tubes de couleur différents, qui conduisent facilement à des mélanges ternes et boueux.
Les sets de peinture à l’huile existent en qualité Professionnelle, Artiste et Étude. Il faut préciser que cette classification n’est pas toujours strictement définie : elle sert surtout à décrire le niveau de qualité que l’on peut attendre de chaque gamme, même si certaines se situent entre ce que l’on considérerait comme Professionnel et Artiste, ou Artiste et Étude.
La différence principale est que les peintures de qualité supérieure contiennent une plus grande concentration de pigment. Plus la concentration de pigment est élevée, plus la couleur est vive. En outre, d’autres caractéristiques des pigments, comme la texture, la consistance et la transparence, influencent le caractère même de la peinture. Par exemple, certains pigments sont plus absorbants que d’autres et peuvent retenir davantage d’huile siccative. Dans ce cas, la peinture obtenue sera plus fluide et aura tendance à être plus transparente. Si un pigment est moins absorbant, il retiendra moins d’huile et la peinture sera plutôt pâteuse.
En résumé, les caractéristiques de chaque couleur peuvent varier beaucoup plus au sein des gammes professionnelles que dans les gammes Étude, qui sont généralement plus uniformes en termes de consistance et d’intensité de couleur d’une teinte à l’autre, et auxquelles on ajoute souvent des siccatifs pour que toutes les couleurs sèchent à la même vitesse. C’est un élément à prendre en compte au moment de choisir une marque.
Il est toujours recommandé d’acheter la meilleure qualité que vous pouvez vous permettre, afin de vivre une expérience de peinture plus riche. Mais si vous ne pouvez pas investir dans le très haut de gamme, ne vous découragez pas : les peintures de qualité Étude ou Artiste permettent elles aussi de réaliser de très belles œuvres entre de bonnes mains ! Toutes les qualités de peinture à l’huile peuvent être mélangées entre elles, vous pouvez donc toujours compléter votre set avec des couleurs provenant de gammes plus ou moins coûteuses.
Certains sets de peinture à l’huile sont proposés dans des formats de tubes plus petits que 40 ml, comme 18 ml ou 21 ml. Ils constituent une excellente option si vous souhaitez disposer d’une plus grande variété de couleurs tout en respectant un budget. Bien sûr, tout dépend de l’épaisseur avec laquelle vous aimez appliquer la peinture (ainsi que du nombre de couleurs que vous utilisez), mais pour une peinture réalisée en une seule couche et en une seule séance (ce que l’on appelle « alla prima »), vous pouvez peindre environ 4 à 6 toiles de 30 × 40 cm avec un set de 12 tubes de 21 ml, en utilisant la peinture telle quelle, directement sortie du tube. Cela vous donnera tout juste assez d’expérience pour commencer à identifier vos couleurs préférées.
Autres types de couleurs à l’huile
Bâtons de peinture à l’huile
Les bâtons de peinture à l’huile sont des sticks cylindriques de peinture à l’huile pure, enrobés de cire. Ils permettent de « dessiner » avec de la peinture à l’huile. Les traces non modifiées laissées par un bâton à l’huile sur une toile ou un panneau ressemblent à des marques de crayon de cire, à ceci près qu’elles sèchent complètement, comme une peinture à l’huile classique. Les traits réalisés au bâton peuvent être dilués ou fondus avec de la térébenthine ou de l’huile de lin, et se mélangent avec de la peinture à l’huile en tube.
Peinture à l’huile miscible à l’eau
Les peintures à l’huile miscibles à l’eau sont des peintures à l’huile modifiées qui permettent de nettoyer les pinceaux et de diluer la peinture avec de l’eau, ainsi qu’avec de l’huile. Toutefois, l’utilisation d’huiles non siccatives classiques, comme l’huile de lin ou de carthame, réduit la miscibilité à l’eau de la peinture. En revanche, des médiums spéciaux miscibles à l’eau et une huile de lin adaptée maintiendront cette propriété. Mis à part cela, ces peintures se comportent de manière très similaire aux peintures à l’huile classiques et sont particulièrement utiles si vous souhaitez éviter l’usage de solvants.
Peinture à l’huile alkydique
Les peintures à l’huile alkydiques sont une variété de couleurs à l’huile à séchage rapide, formulées avec une résine alkydique (qui accélère le séchage) ainsi qu’une huile. À part leur temps de séchage plus court, elles se comportent de manière similaire aux peintures à l’huile classiques et sont entièrement miscibles avec les couleurs à l’huile traditionnelles.
Remarque sur la toxicité et comment éviter complètement les solvants pour rendre la peinture à l’huile non toxique
Il est courant de penser que les peintures à l’huile sont très toxiques. En réalité, elles n’émettent pas de fortes fumées, et la grande majorité est considérée comme peu toxique. Certains pigments métalliques lourds, comme les Cobalts, les Cadmiums ou les peintures au Plomb, présentent une toxicité plus élevée et doivent être manipulés avec prudence, idéalement en portant des gants.
Les fortes odeurs associées à la peinture à l’huile proviennent des solvants tels que l’essence de térébenthine ou le white spirit, souvent utilisés pour diluer la peinture ou nettoyer les pinceaux. Toutefois, les solvants ne sont pas indispensables au processus de peinture à l’huile et peuvent être évités. Si vous souhaitez nettoyer vos pinceaux sans solvant, vous pouvez d’abord retirer l’excédent de peinture avec un peu d’huile végétale, en tamponnant autant que possible avec un chiffon
Solvants
Les moyens les plus rapides pour enlever l’excédent de peinture de vos pinceaux à l’huile en fin de séance consistent à les rincer dans un solvant. Après ce premier nettoyage, il est idéal de les laver avec un savon pour pinceaux et de l’eau tiède afin de terminer l’opération de nettoyage. Le solvant peut également être utilisé pour diluer la peinture jusqu’à obtenir une consistance plus fluide. Plus vous en ajoutez, plus il réduit la teneur en huile de la peinture, et il faut garder à l’esprit que des applications très aqueuses de peinture à l’huile diluée peuvent ne pas avoir des propriétés de liant suffisantes, ce qui signifie que le pigment risque de « s’user » de la surface picturale avec le temps, à moins d’être protégé par une couche de vernis. De plus, il est toujours important de veiller à ce que chaque couche successive de peinture contienne un peu plus d’huile, de sorte que les couches supérieures soient toujours plus souples et plus lentes à sécher que les couches sous-jacentes.
Le solvant traditionnel des artistes est la térébenthine, une distillation de la résine extraite de la sève de pin. La térébenthine ménagère bon marché est fabriquée à partir de déchets forestiers ramassés au sol et contient des impuretés qui lui donnent une odeur désagréable et la rendent moins adaptée à la peinture ; sa composition exacte est inconnue et elle est susceptible de détériorer la surface peinte avec le temps. Les qualités supérieures de térébenthine sont obtenues à partir de distillations de résine naturelle plus pure et auront donc une odeur plus agréable, même si toutes les térébenthines doivent être utilisées dans un espace bien ventilé et peuvent provoquer des maux de tête en cas d’exposition prolongée. Le white spirit pour artistes est une distillation de pétrole, adaptée pour diluer les médiums alkydes et la peinture. Les fortes émanations de térébenthine ou de white spirit peuvent rebuter certaines personnes intéressées par la peinture à l’huile, mais aujourd’hui il existe de nombreux solvants à faible odeur, voire inodores, beaucoup moins susceptibles de provoquer des maux de tête.
Pure-sol en est un exemple : un solvant à faible odeur, efficace pour le nettoyage des pinceaux et la dilution de la peinture à l’huile. D’autres exemples incluent Gamsol, Sennelier Green Thinner et Zest-It.
Pinceaux pour la peinture à l’huile
Les peintures à l’huile peuvent être appliquées avec n’importe quel pinceau, qu’il soit en poils naturels ou synthétiques, à manche long ou court. Les poils plus fermes sont recommandés si vous souhaitez que les traces de pinceau restent visibles sur la toile, tandis que les poils plus souples conviennent mieux aux passages fondus et aux dégradés subtils.
Le pinceau à manche long, généralement associé à la peinture à l’huile, permet de peindre à une certaine distance, ce qui aide à garder une vue d’ensemble de l’œuvre au fur et à mesure de son avancement. Les pinceaux à manche court, quant à eux, sont plus pratiques pour les détails fins. Les pinceaux pour la peinture à l’huile sont le plus souvent de forme ronde, plate ou langue de chat (filbert). Il est conseillé d’investir dans quelques pinceaux de chaque forme, en grand et petit format, afin d’explorer les types de traces possibles et de découvrir celles avec lesquelles vous préférez travailler.
Utiliser plusieurs pinceaux sur une même peinture aide aussi à garder les mélanges de couleurs propres, sans les salir, tout en offrant une variété de marques de pinceau. Notez qu’il n’existe pas de système de numérotation standard pour les pinceaux : pour se faire une idée précise de leur taille lors d’un achat en ligne, il est nécessaire de consulter les dimensions réelles en millimètres de la longueur des poils ou de la largeur de la touffe.
Palettes pour la peinture à l’huile
Une palette pour la peinture à l’huile est généralement en verre, en bois ou en plastique, bien que toutes les palettes en plastique ne conviennent pas à cette technique. C’est une surface lisse et non absorbante qui sert à mélanger les couleurs. Une palette blanche peut aider à voir comment la peinture apparaîtra sur un support clair, c’est pourquoi placer une feuille de papier blanc sous une plaque de verre permet de mieux apprécier la justesse des mélanges.
Les palettes en bois non traitées ont tendance à être très absorbantes et se tachent facilement lors des premières utilisations. Pour limiter ce phénomène, on peut vernir la palette en bois ou la frotter avec de l’huile de lin, en la laissant sécher complètement avant de s’en servir ; à mesure qu’elle entre en contact avec l’huile siccative, son pouvoir absorbant diminue. La peinture à l’huile sèche plus lentement que l’acrylique ou l’aquarelle, ce qui permet souvent de laisser des mélanges sur la palette pour le lendemain. Toutefois, au bout de deux ou trois jours, ils commencent à sécher et deviennent très difficiles à enlever. Pour éviter cela, on peut couvrir la peinture dans un récipient hermétique, ou déposer une goutte d’huile sur chaque petite « flaque » de couleur afin de la garder utilisable plus longtemps.
Surfaces – Papier, carton, toile, panneaux pour la peinture à l’huile
Les peintures à l’huile peuvent être appliquées sur de la toile, du papier, du carton entoilé ou des panneaux. Contrairement aux autres types de peinture, il existe un risque que l’huile fasse pourrir les fibres naturelles si le support n’a pas été correctement isolé ou encollé avant l’application de la peinture. De plus, si l’huile d’une touche de peinture pénètre dans les fibres, le pigment reste en surface sans liant pour le fixer, ce qui peut, avec le temps, provoquer des écaillages de couleur ou un halo jaunâtre autour des coups de pinceau isolés. Pour éviter cela, il est préférable de peindre uniquement sur des supports suffisamment préparés pour la peinture à l’huile.
Les supports apprêtés à l’acrylique ou de façon « universelle » peuvent paraître moins lisses et plus absorbants que les supports apprêtés à l’huile. Certains panneaux de toile avec apprêt transparent peuvent nécessiter une couche supplémentaire de gesso ou de primaire transparent afin de garantir une bonne isolation, tout en conservant l’aspect de toile brute. Les papiers pour peinture à l’huile sont soit fabriqués avec un additif spécial intégré à la pâte pour les rendre résistants à la dégradation, soit revêtus d’un apprêt après la fabrication de la feuille.
Les cartons et panneaux peuvent être lisses, légèrement texturés ou recouverts d’une toile (coton ou lin) déjà enduite, collée à leur surface. Ils sont faciles à stocker et à transporter, ce qui les rend très pratiques pour la peinture en plein air. Les toiles montées sur châssis peuvent être plus légères que les panneaux à partir d’environ 40 cm de côté, et sont constituées d’une toile de lin ou de coton tendue de façon régulière sur un cadre en bois. C’est une surface réactive : elle a tendance à rebondir légèrement sous la pression du pinceau, ce qui peut ajouter du dynamisme à la séance de peinture.
Le choix du support dépend entièrement de vos préférences : demandez‑vous s’il est important qu’il soit léger ou rigide, avec ou sans texture, etc. Si vous hésitez, l’idéal est d’en essayer plusieurs pour comparer les sensations. Le support sur lequel vous peignez influence fortement votre expérience de peinture ainsi que l’aspect final de l’œuvre, et le sujet que vous choisissez peut également orienter le type de surface le plus approprié.
Supports optionnels pour débuter la peinture à l’huile
Chevalets
Un chevalet n’est absolument pas indispensable. Vous pouvez très bien fixer votre papier au mur avec du ruban adhésif, suspendre votre toile ou panneau sur des crochets, travailler au sol ou simplement appuyer votre support contre une table.
- Cependant, un chevalet bien choisi peut améliorer votre confort de travail, vous permettre de déplacer facilement votre peinture vers une meilleure lumière et vous aider à garder une bonne posture pendant de longues séances.
- Si vous peignez surtout sur une table, un chevalet de table compact tiendra votre support bien droit, et beaucoup de modèles offrent un tiroir de rangement pour les pinceaux et les couleurs.
- Si vous avez besoin d’un support transportable pour peindre en plein air, un chevalet « de campagne » ou de croquis, souvent en aluminium ou en bois, sera plus adapté : léger, pliable, avec des pieds télescopiques, il se range facilement, même si par grand vent il faudra parfois le lester ou l’arrimer.
- Enfin, certains chevalets d’atelier peuvent s’incliner jusqu’à l’horizontale, ce qui est très utile si vous travaillez avec beaucoup de peinture diluée qui risque de couler, tandis que les grands chevalets en H, très stables, sont faits pour de grands formats et peuvent être équipés de manivelles pour régler aisément la hauteur de la toile.
Pots lave-pinceaux pour la peinture à l’huile
Un pot lave‑pinceaux est conçu pour que les résidus de peinture à l’huile, issus du rinçage des pinceaux, puissent se déposer dans un compartiment séparé, ce qui permet de tirer le maximum d’usage de votre solvant. Deux modèles de pots lave‑pinceaux de chez Jackson’s possèdent un système de ressort intégré qui maintient les pinceaux en suspension dans le récipient, au lieu de les laisser reposer au fond, ce qui pourrait plier et abîmer les poils. Le pot lave‑pinceaux n’est pas indispensable, mais il contribue à prolonger la durée de vie de vos pinceaux, à garder vos couleurs propres et lumineuses, et à optimiser l’utilisation de votre solvant.
Médiums
La peinture à l’huile peut s’utiliser telle quelle, mais on peut en augmenter la transparence, modifier la brillance ou la rendre plus épaisse ou plus fluide en ajoutant différents médiums. La plupart des médiums sont un mélange de solvant avec de l’huile ou une résine alkydique, auxquels peuvent s’ajouter d’autres ingrédients comme la cire d’abeille ou le vernis. Les médiums à glacis permettent de créer des couches fines, transparentes et brillantes, tandis que les médiums à base de cire d’abeille donnent du corps à la peinture pour les techniques d’empâtement. Les médiums alkydes accélèrent le séchage, tout comme une goutte de siccatif ajoutée à la peinture – il s’agit d’un liquide très toxique à base de cobalt, à utiliser avec une extrême parcimonie et précaution. Beaucoup des composants que l’on trouve dans les médiums prêts à l’emploi existent aussi séparément, ce qui permet de composer ses propres médiums pour les adapter parfaitement à sa manière de peindre.
Couteaux à palette pour la peinture à l’huile
Les couteaux à palette sont extrêmement utiles pour la peinture à l’huile. Ils peuvent être utilisés comme alternative aux pinceaux, permettant des applications épaisses de couleur en empâtement, qui peuvent être soit parfaitement lisses, soit très texturées.
Ils sont également très pratiques pour gratter la peinture fraîche de votre toile ou de votre palette, ainsi que pour mélanger les couleurs. Contrairement aux pinceaux, il est beaucoup plus facile d’enlever la peinture d’un couteau à palette : un simple coup de chiffon suffit pour le nettoyer avant le prochain mélange. Disponibles dans une grande variété de formes et de tailles, un ou deux couteaux à palette dans votre matériel suffiront déjà à mieux organiser vos mélanges de couleurs.
Savons pour pinceaux pour la peinture à l’huile
Vous pourriez utiliser du liquide vaisselle, mais un savon pour pinceaux est spécialement formulé avec des huiles naturelles pour hydrater et nettoyer les poils, afin que vos pinceaux gardent plus longtemps leur forme et leurs poils. Sans traitement au savon pour pinceaux, ceux‑ci commenceront prématurément à s’évaser et pourront se couvrir de peinture séchée au niveau de la virole.
Laver vos pinceaux avec un savon pour pinceaux et de l’eau tiède après les avoir rincés dans un solvant est une excellente habitude à prendre, car vous hydratez régulièrement les poils, ce qui prolonge leur durée de vie, tout en éliminant les résidus de solvant qui, autrement, dessécheraient encore davantage les poils.
Tablier pour la peinture à l’huile
Une fois qu’une tache de Phthalo Blue, très tenace, se retrouve sur vos vêtements, il peut être presque impossible de l’enlever. Un tablier peut protéger vos habits et vous offrir la tranquillité d’esprit nécessaire pour vous concentrer sur les aspects vraiment importants du processus de peinture. De grandes poches permettent aussi de garder un crayon, une gomme ou un mètre ruban toujours à portée de main.
La peinture à l’huile est un médium extrêmement séduisant et fascinant, capable de donner naissance à des chefs‑d’œuvre impressionnants tout en inspirant ceux qui la pratiquent. Marcher dans les pas des grands maîtres de la peinture à l’huile peut sembler intimidant, mais ce n’est pas une fatalité. Commencez avec quelques indispensables – quelques tubes de couleur, un solvant, des pinceaux et une toile – et explorez les possibilités avec ce que vous avez. Au fil de votre parcours, vous serez peut‑être tenté d’essayer de nouvelles couleurs, de nouveaux médiums ou supports, qui enrichiront peu à peu votre compréhension de vos préférences personnelles en peinture à l’huile.